La Valaisanne dit que c'est à Londres, où elle a vécu ces deux dernières années, qu'elle se sent à la maison. En la voyant déambuler dans les rues de New York, on se dit pourtant qu'elle y a déjà trouvé un nouveau chez elle.
Alizée, qui a eu 25 ans il y a deux semaines, sort toute naturelle d'un rendez-vous de travail. Un «frappuccino» à la main - le troisième de la journée -, elle se dit confuse de ne pas avoir le droit de nous faire découvrir le Model's lounge, sur Union Square. C'est là qu'entre deux shootings et trois castings elle vient se reposer, grignoter, se détendre. Avec d'autres mannequins désireuses de se reposer les pieds après avoir grimpé sur les talons disproportionnés et hors de prix qui font la renommée de Manhattan.
Avec ses jambes de gazelle, Alizée n'a pas besoin de prendre de la hauteur, et c'est en bottes confortables qu'elle nous fait découvrir le quartier où elle a pris ses marques, même si ce n'est pas le sien. Elle, elle vit de l'autre côté du pont, à Brooklyn, avec l'une de ses demi-soeurs. Elle y dort, plutôt. Car sa vie de modèle, Alizée la court à Manhattan quand ce n'est pas en Europe. Installée depuis janvier aux Etats-Unis, elle a déjà fait sept allers-retours sur le Vieux-Continent, sans compter son récent déplacement en Haïti, l'île où elle a grandi jusqu'à l'âge de 8 ans. Elle vient d'y retourner pour faire face, en plus du séisme qui a détruit le pays, à un autre traumatisme: la mort de son père, décédé subitement à l'âge de 74 ans.
Elle puise dans la trépidante New York suffisamment d'énergie pour faire bonne figure malgré la tristesse. En professionnelle, elle maîtrise les émotions qui crispent le visage. En aparté, Alizée s'évente de la main pour retenir ses larmes lorsqu'elle raconte pudiquement ses dernières semaines. Retourner dans un pays qui peine à se relever d'un cataclysme. Retrouver ses racines au moment où la mort coupe les liens.
Fidèle à ses engagements, Alizée a revêtu, en même temps que le deuil, la tenue d'ambassadrice de Caritas et ne s'est pas ménagée lors de son récent voyage en ses terres natales. «La prochaine fois que j'y retournerai, ce sera pour les vacances. Pour redécouvrir ce magnifique pays, pour profiter de la famille que j'ai retrouvée.» La petite Valaisanne qui travaille pour l'agence Elite a autant d'aplomb face à la vie que face à la ville. Elle s'est faite à son quotidien de globe-trotter. Elle court beaucoup et ça marche pour elle. L'an prochain, on la découvrira dans une campagne de pub mondiale dont elle tait encore le nom. Elle a défilé avec Kate (Moss) ou Naomi (Campbell), les rencontre pour le café et n'en finit pas de poser avec sa coupe garçonne qui cartonne.
Alizée aime New York. Une ville qui fait une place aux mannequins «de plus de 20 ans» et qui bouge, bouge, bouge. Une ville où tout est possible, surtout pour les caractères comme le sien qui ne reculent pas devant l'inaccessible.
Entre soirées VIP et copines valaisannes
Les journées d'Alizée sont bien remplies depuis le début de l'année. Quand elle ne pose pas devant les objectifs, elle bûche un bachelor en business et management. Fait son jogging matinal dans Central Park et s'inscrira bientôt dans un club de danse. Elle fréquente aussi les soirées VIP et les stars qui doivent faire baver ses copines valaisannes. Et alors? Elle garde toujours du temps pour elles et leur faire visiter la ville lorsqu'elles lui rendent visite. La tête aussi froide que du papier glacé. «C'est peut-être le relief du Valais. Ces montagnes qui vous cadrent.» Pas d'abus, pas de grosse tête, pas d'alcool. Alizée est d'ailleurs devenue «Ali» depuis peu. Pas par effet de mode, mais parce que son prénom exotique est aussi un cocktail corsé très prisé dans les milieux hip-hop de New York et même dans les paroles de leurs chansons.
Ali pose comme une pro. Indépendante. A l'aise. Adulte sous ses airs de femme-enfant. «A mon âge, on ne s'ennuie plus de sa maman. Si quelqu'un me manque c'est Dominique (Perret, ndlr)». Son amoureux de freerider resté de l'autre côté de l'Atlantique mais qui lui rend visite dès qu'il le peut quand ce n'est pas le contraire. «Vous avez vu le film «Up in the Air»? C'est un peu ma vie...»
Pas avare de son temps, elle se prend au jeu du guide touristique. «J'aimerais bien aussi vous montrer Soho, mon quartier préféré.» Branchée comme une New-Yorkaise, même si elle n'a pas encore craqué pour le très à la mode iPad. «Pour faire quoi, je viens de me racheter un notebook.» Connectée comme une citoyenne du monde qui rêve déjà de Tokyo et de l'Afrique du Sud pour poursuivre sa carrière qui monte, qui monte, qui monte.
Alizée, qui a eu 25 ans il y a deux semaines, sort toute naturelle d'un rendez-vous de travail. Un «frappuccino» à la main - le troisième de la journée -, elle se dit confuse de ne pas avoir le droit de nous faire découvrir le Model's lounge, sur Union Square. C'est là qu'entre deux shootings et trois castings elle vient se reposer, grignoter, se détendre. Avec d'autres mannequins désireuses de se reposer les pieds après avoir grimpé sur les talons disproportionnés et hors de prix qui font la renommée de Manhattan.
Avec ses jambes de gazelle, Alizée n'a pas besoin de prendre de la hauteur, et c'est en bottes confortables qu'elle nous fait découvrir le quartier où elle a pris ses marques, même si ce n'est pas le sien. Elle, elle vit de l'autre côté du pont, à Brooklyn, avec l'une de ses demi-soeurs. Elle y dort, plutôt. Car sa vie de modèle, Alizée la court à Manhattan quand ce n'est pas en Europe. Installée depuis janvier aux Etats-Unis, elle a déjà fait sept allers-retours sur le Vieux-Continent, sans compter son récent déplacement en Haïti, l'île où elle a grandi jusqu'à l'âge de 8 ans. Elle vient d'y retourner pour faire face, en plus du séisme qui a détruit le pays, à un autre traumatisme: la mort de son père, décédé subitement à l'âge de 74 ans.
Elle puise dans la trépidante New York suffisamment d'énergie pour faire bonne figure malgré la tristesse. En professionnelle, elle maîtrise les émotions qui crispent le visage. En aparté, Alizée s'évente de la main pour retenir ses larmes lorsqu'elle raconte pudiquement ses dernières semaines. Retourner dans un pays qui peine à se relever d'un cataclysme. Retrouver ses racines au moment où la mort coupe les liens.
Fidèle à ses engagements, Alizée a revêtu, en même temps que le deuil, la tenue d'ambassadrice de Caritas et ne s'est pas ménagée lors de son récent voyage en ses terres natales. «La prochaine fois que j'y retournerai, ce sera pour les vacances. Pour redécouvrir ce magnifique pays, pour profiter de la famille que j'ai retrouvée.» La petite Valaisanne qui travaille pour l'agence Elite a autant d'aplomb face à la vie que face à la ville. Elle s'est faite à son quotidien de globe-trotter. Elle court beaucoup et ça marche pour elle. L'an prochain, on la découvrira dans une campagne de pub mondiale dont elle tait encore le nom. Elle a défilé avec Kate (Moss) ou Naomi (Campbell), les rencontre pour le café et n'en finit pas de poser avec sa coupe garçonne qui cartonne.
Alizée aime New York. Une ville qui fait une place aux mannequins «de plus de 20 ans» et qui bouge, bouge, bouge. Une ville où tout est possible, surtout pour les caractères comme le sien qui ne reculent pas devant l'inaccessible.
Entre soirées VIP et copines valaisannes
Les journées d'Alizée sont bien remplies depuis le début de l'année. Quand elle ne pose pas devant les objectifs, elle bûche un bachelor en business et management. Fait son jogging matinal dans Central Park et s'inscrira bientôt dans un club de danse. Elle fréquente aussi les soirées VIP et les stars qui doivent faire baver ses copines valaisannes. Et alors? Elle garde toujours du temps pour elles et leur faire visiter la ville lorsqu'elles lui rendent visite. La tête aussi froide que du papier glacé. «C'est peut-être le relief du Valais. Ces montagnes qui vous cadrent.» Pas d'abus, pas de grosse tête, pas d'alcool. Alizée est d'ailleurs devenue «Ali» depuis peu. Pas par effet de mode, mais parce que son prénom exotique est aussi un cocktail corsé très prisé dans les milieux hip-hop de New York et même dans les paroles de leurs chansons.
Ali pose comme une pro. Indépendante. A l'aise. Adulte sous ses airs de femme-enfant. «A mon âge, on ne s'ennuie plus de sa maman. Si quelqu'un me manque c'est Dominique (Perret, ndlr)». Son amoureux de freerider resté de l'autre côté de l'Atlantique mais qui lui rend visite dès qu'il le peut quand ce n'est pas le contraire. «Vous avez vu le film «Up in the Air»? C'est un peu ma vie...»
Pas avare de son temps, elle se prend au jeu du guide touristique. «J'aimerais bien aussi vous montrer Soho, mon quartier préféré.» Branchée comme une New-Yorkaise, même si elle n'a pas encore craqué pour le très à la mode iPad. «Pour faire quoi, je viens de me racheter un notebook.» Connectée comme une citoyenne du monde qui rêve déjà de Tokyo et de l'Afrique du Sud pour poursuivre sa carrière qui monte, qui monte, qui monte.
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