vendredi 28 mai 2010

Alizée, Française la plus sexy selon FHM

La jolie Alizée a été élue Française la plus sexy selon le magazine FHM. Un résultat logique pour cette chanteuse qui a toujours joué de son charme.Les Anglais ont Chery Cole et nous, nous avons... Alizée !Dans un classement réalisé par le magazine masculin FHM, l'ancienne protégée de Mylene Farmer se place juste après la bombesque Megan Fox mais devance, et de loin d'autres françaises.En effet, Carla Bruni, Louise Bourgoin et Laetitia Casta arrivent loin derrière l'interprète de Moi je m'appelle Lolita.La beauté de la star, qui a signé son grand retour avec l'album Enfant du siècle , a sans doute rafraichi la mémoire des votants car l'année dernière, la compagne de Jeremy Chatelain n'apparaissait même pas dans le top 10.Cette année donc, Alizée a l'honneur d'être plus sexy que des stars telles que Jessica Alba ou Kristen Stewart et Adriana Lima. Chapeau !Quatre Françaises sont à l'honneur dans ce classement très flatteur : une jolie performance tout de même...

samedi 22 mai 2010

De Lolita à Enfant du siècle: Alizée a bien grandi

Alizée fait souffler un vent de nouveauté sur la variété française avec son nouveau disque, taillé sur mesure par le label Institubes. La jeune femme a réussi à faire évoluer son image de Lolita au fur et à mesure des années, prenant des risques et écoutant ses envies. Aujourd'hui, elle lorgne vers l'électro avec Une enfant du siècle. Interview.

C'est un album en rupture avec ce que vous avez pu proposer par le passé. Il y avait une envie de changer d'air?
C'est une évolution logique et évidente. J'ai 25 ans. Forcément, j'ai grandi, en tant que jeune fille et aussi musicalement, je n'écoute plus les mêmes choses qu'avant. J'avais envie que ça se ressente dans ma musique.

Vous vous sentiez à l'étroit dans la case chanson française?
Non parce que cet album, j'ai envie que ça soit un album de variété française. J'avais envie de proposer un album de variété un peu différent de ce qu'on a l'habitude d'entendre. C'est ma vision de la variété française en 2010.

C'est quand plus pointu de ce qu'on peut entendre en radio. L'électro, c'est un style que vous aimez à la base?
Je connais très peu l'électro. C'est aussi ça qui m'a séduit: rencontrer des gens qui allaient proposer des choses, leur vision de l'Alizée d'aujourd'hui, en 2010. J'ai aimé rentrer dans cet univers qu'est l'électro et je n'avais pas l'impression que c'était très loin de Moi Lolita. Ce que je faisais à l'époque n'est pas à l'exact opposé de ce que je fais aujourd'hui.

Pourquoi l'avoir appelé Une enfant du siècle?
Je suis cet enfant du siècle. Je suis une fille plutôt bien dans tête, dans ses baskets, dans son époque. C'est aussi une jeune chanteuse qui a commencé à 15 ans. J'ai grandi en tant que chanteuse dans ce siècle. Et puis, ça peut être plein d'autres gens: les gens qui vont écouter mon disque, ma fille qui est née en 2009...

Vous avez peur que le public ne vous suive pas, ne comprenne pas votre démarche?
J'avais peur oui. Quand on essaie de nouvelles choses, on a toujours peur. Le public français est très compliqué. On a du mal à proposer autre chose parce qu'en France, les gens sont vite déroutés. Ils n'arrivent pas à voir grandir les gens. C'est comme Vanessa Paradis, elle a commencé très jeune et les gens ont parfois du mal à se rendre compte du fait qu'elle est maman par exemple.

Vous avez fait vos débuts sous le giron de Mylène Farmer. Vous vous en êtes affranchie depuis longtemps mais, aujourd'hui, son avis est-il encore important pour vous?
C'est une personne que je ne vois plus. Après, j'espère qu'elle suit le parcours de loin, qu'elle est contente. Mais ça ne fait pas partie de mes priorités.

Sur ce disque, vous chantez en français, en anglais et en espagnol pour votre public mexicain. Vous êtes une star là-bas, vous avez joué dans une série télé. Ca vous a donné envie d'être actrice?
Pas du tout. Je jouais mon propre rôle. Les acteurs principaux de la télé novela venaient à un concert et me rencontraient après. Ca a duré quatre minutes. C'était une expérience assez sympa. Après, je ne pense pas faire carrière au cinéma. Mais je ne sais pas ce qu'on va me proposer. Si j'ai un coup de coeur, pourquoi pas. Mais je ne cours pas après ça.

Vous avez déclaré dans une précédente interview que vous allez chercher votre petite fille, Annily, tous les jours à l'école. C'est possible d'être une maman présente avec le boulot que vous exercez?
C'est possible quand on aménage ses plannings. Je l'emmène à l'école tous les jours. Je fais un métier où les gens ne commencent pas à travailler à 8 heures du matin. J'essaie d'aller la chercher aussi, je m'organise parce que je ne veux rien rater de sa vie. Elle grandit très vite. Il y a des jours où je ne peux pas mais j'essaie de m'organiser parce que c'est ma priorité.

Elle comprend ce que vous faites?
Oui. Elle a grandi avec ça. C'est normal pour elle.

Si un jour elle décide de devenir chanteuse, vous l'encourageriez?
Oui, si c'est vraiment ce qu'elle veut faire et si elle a la chance de rencontrer des personnes sérieuses comme ce fut mon cas à mes
débuts. C'est très important parce que ce n'est pas un métier facile. On peut vendre du rêve très facilement et vite redescendre sur terre. Si elle rencontre les bonnes personnes, pourquoi pas.

A New York, Alizée devient Ali

La Valaisanne dit que c'est à Londres, où elle a vécu ces deux dernières années, qu'elle se sent à la maison. En la voyant déambuler dans les rues de New York, on se dit pourtant qu'elle y a déjà trouvé un nouveau chez elle.

Alizée, qui a eu 25 ans il y a deux semaines, sort toute naturelle d'un rendez-vous de travail. Un «frappuccino» à la main - le troisième de la journée -, elle se dit confuse de ne pas avoir le droit de nous faire découvrir le Model's lounge, sur Union Square. C'est là qu'entre deux shootings et trois castings elle vient se reposer, grignoter, se détendre. Avec d'autres mannequins désireuses de se reposer les pieds après avoir grimpé sur les talons disproportionnés et hors de prix qui font la renommée de Manhattan.

Avec ses jambes de gazelle, Alizée n'a pas besoin de prendre de la hauteur, et c'est en bottes confortables qu'elle nous fait découvrir le quartier où elle a pris ses marques, même si ce n'est pas le sien. Elle, elle vit de l'autre côté du pont, à Brooklyn, avec l'une de ses demi-soeurs. Elle y dort, plutôt. Car sa vie de modèle, Alizée la court à Manhattan quand ce n'est pas en Europe. Installée depuis janvier aux Etats-Unis, elle a déjà fait sept allers-retours sur le Vieux-Continent, sans compter son récent déplacement en Haïti, l'île où elle a grandi jusqu'à l'âge de 8 ans. Elle vient d'y retourner pour faire face, en plus du séisme qui a détruit le pays, à un autre traumatisme: la mort de son père, décédé subitement à l'âge de 74 ans.

Elle puise dans la trépidante New York suffisamment d'énergie pour faire bonne figure malgré la tristesse. En professionnelle, elle maîtrise les émotions qui crispent le visage. En aparté, Alizée s'évente de la main pour retenir ses larmes lorsqu'elle raconte pudiquement ses dernières semaines. Retourner dans un pays qui peine à se relever d'un cataclysme. Retrouver ses racines au moment où la mort coupe les liens.

Fidèle à ses engagements, Alizée a revêtu, en même temps que le deuil, la tenue d'ambassadrice de Caritas et ne s'est pas ménagée lors de son récent voyage en ses terres natales. «La prochaine fois que j'y retournerai, ce sera pour les vacances. Pour redécouvrir ce magnifique pays, pour profiter de la famille que j'ai retrouvée.» La petite Valaisanne qui travaille pour l'agence Elite a autant d'aplomb face à la vie que face à la ville. Elle s'est faite à son quotidien de globe-trotter. Elle court beaucoup et ça marche pour elle. L'an prochain, on la découvrira dans une campagne de pub mondiale dont elle tait encore le nom. Elle a défilé avec Kate (Moss) ou Naomi (Campbell), les rencontre pour le café et n'en finit pas de poser avec sa coupe garçonne qui cartonne.

Alizée aime New York. Une ville qui fait une place aux mannequins «de plus de 20 ans» et qui bouge, bouge, bouge. Une ville où tout est possible, surtout pour les caractères comme le sien qui ne reculent pas devant l'inaccessible.

Entre soirées VIP et copines valaisannes
Les journées d'Alizée sont bien remplies depuis le début de l'année. Quand elle ne pose pas devant les objectifs, elle bûche un bachelor en business et management. Fait son jogging matinal dans Central Park et s'inscrira bientôt dans un club de danse. Elle fréquente aussi les soirées VIP et les stars qui doivent faire baver ses copines valaisannes. Et alors? Elle garde toujours du temps pour elles et leur faire visiter la ville lorsqu'elles lui rendent visite. La tête aussi froide que du papier glacé. «C'est peut-être le relief du Valais. Ces montagnes qui vous cadrent.» Pas d'abus, pas de grosse tête, pas d'alcool. Alizée est d'ailleurs devenue «Ali» depuis peu. Pas par effet de mode, mais parce que son prénom exotique est aussi un cocktail corsé très prisé dans les milieux hip-hop de New York et même dans les paroles de leurs chansons.

Ali pose comme une pro. Indépendante. A l'aise. Adulte sous ses airs de femme-enfant. «A mon âge, on ne s'ennuie plus de sa maman. Si quelqu'un me manque c'est Dominique (Perret, ndlr)». Son amoureux de freerider resté de l'autre côté de l'Atlantique mais qui lui rend visite dès qu'il le peut quand ce n'est pas le contraire. «Vous avez vu le film «Up in the Air»? C'est un peu ma vie...»

Pas avare de son temps, elle se prend au jeu du guide touristique. «J'aimerais bien aussi vous montrer Soho, mon quartier préféré.» Branchée comme une New-Yorkaise, même si elle n'a pas encore craqué pour le très à la mode iPad. «Pour faire quoi, je viens de me racheter un notebook.» Connectée comme une citoyenne du monde qui rêve déjà de Tokyo et de l'Afrique du Sud pour poursuivre sa carrière qui monte, qui monte, qui monte.