mardi 23 septembre 2008

Alizée - La véritée toute nue

Alizée plagiée par Coldplay ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est ce qu'affirment nombre de fans de la jeune chanteuse française, relayant l'information sur leurs blogs et autres webzines sur internet. En composant Viva la Vida, l'un de ses derniers tubes planétaires sorti cette année, le groupe britannique se serait en fait largement inspiré de J'en ai marre, une chanson de l'ancienne égérie de Mylène Farmer sortie en 2003. Et de fait, s'il on prête une oreille attentive au morceau incriminé, force est de constater qu'il ressemble étrangement au titre d'Alizée. Hormis quelques arrangements qui diffèrent et des paroles qui n'ont évidemment rien à voir, ce sont les mêmes accords et quasiment le même rythme. Possible explication à cette similitude troublante : la mélodie de Viva La Vida et de J'en ai marre est tellement "banale" qu'elle ressemble forcément à beaucoup de morceaux déjà existants. Alors, plagiat volontaire ou pur hasard ?

Démenti du quatuor anglais Quoiqu'il en soit, ce n'est pas la première fois que le groupe Coldplay, et notamment son chanteur Chris Martin, se font traiter de plagiaires. Début 2008, Andrew Hoepfner, leader de Creaky Boards, obscur groupe new yorkais avait accusé, notamment sur internet, Chris Martin de s'être largement inspiré de leur morceau The Song I Didn't Write ( traduisez La Chanson que je n'ai pas écrite...). Ce titre aurait été joué par le groupe lors d'un concert à New York en octobre 2007 auquel le chanteur de Coldplay assistait. A cette première accusation, le quatuor britannique a déjà répondu. Dans un démenti publié en juin 2008 par le magazine musical anglais NME (New Musical Express), il précise, preuve à l'appui, que Chris Martin n'a jamais assisté au concert en question puisqu'il était alors en session d'enregistrement dans un studio londonien. Reste donc "l'affaire Alizée". Et pour faire taire la rumeur qui circule sur la toile mondialisée, nul doute que Coldplay aura une bonne explication. On attend donc le prochain démenti, ferme et sans appel.