Alizée fait souffler un vent de nouveauté sur la variété française avec son nouveau disque, taillé sur mesure par le label Institubes. La jeune femme a réussi à faire évoluer son image de Lolita au fur et à mesure des années, prenant des risques et écoutant ses envies. Aujourd'hui, elle lorgne vers l'électro avec Une enfant du siècle. Interview.
C'est un album en rupture avec ce que vous avez pu proposer par le passé. Il y avait une envie de changer d'air?
C'est une évolution logique et évidente. J'ai 25 ans. Forcément, j'ai grandi, en tant que jeune fille et aussi musicalement, je n'écoute plus les mêmes choses qu'avant. J'avais envie que ça se ressente dans ma musique.
Vous vous sentiez à l'étroit dans la case chanson française?
Non parce que cet album, j'ai envie que ça soit un album de variété française. J'avais envie de proposer un album de variété un peu différent de ce qu'on a l'habitude d'entendre. C'est ma vision de la variété française en 2010.
C'est quand plus pointu de ce qu'on peut entendre en radio. L'électro, c'est un style que vous aimez à la base?
Je connais très peu l'électro. C'est aussi ça qui m'a séduit: rencontrer des gens qui allaient proposer des choses, leur vision de l'Alizée d'aujourd'hui, en 2010. J'ai aimé rentrer dans cet univers qu'est l'électro et je n'avais pas l'impression que c'était très loin de Moi Lolita. Ce que je faisais à l'époque n'est pas à l'exact opposé de ce que je fais aujourd'hui.
Pourquoi l'avoir appelé Une enfant du siècle?
Je suis cet enfant du siècle. Je suis une fille plutôt bien dans tête, dans ses baskets, dans son époque. C'est aussi une jeune chanteuse qui a commencé à 15 ans. J'ai grandi en tant que chanteuse dans ce siècle. Et puis, ça peut être plein d'autres gens: les gens qui vont écouter mon disque, ma fille qui est née en 2009...
Vous avez peur que le public ne vous suive pas, ne comprenne pas votre démarche?
J'avais peur oui. Quand on essaie de nouvelles choses, on a toujours peur. Le public français est très compliqué. On a du mal à proposer autre chose parce qu'en France, les gens sont vite déroutés. Ils n'arrivent pas à voir grandir les gens. C'est comme Vanessa Paradis, elle a commencé très jeune et les gens ont parfois du mal à se rendre compte du fait qu'elle est maman par exemple.
Vous avez fait vos débuts sous le giron de Mylène Farmer. Vous vous en êtes affranchie depuis longtemps mais, aujourd'hui, son avis est-il encore important pour vous?
C'est une personne que je ne vois plus. Après, j'espère qu'elle suit le parcours de loin, qu'elle est contente. Mais ça ne fait pas partie de mes priorités.
Sur ce disque, vous chantez en français, en anglais et en espagnol pour votre public mexicain. Vous êtes une star là-bas, vous avez joué dans une série télé. Ca vous a donné envie d'être actrice?
Pas du tout. Je jouais mon propre rôle. Les acteurs principaux de la télé novela venaient à un concert et me rencontraient après. Ca a duré quatre minutes. C'était une expérience assez sympa. Après, je ne pense pas faire carrière au cinéma. Mais je ne sais pas ce qu'on va me proposer. Si j'ai un coup de coeur, pourquoi pas. Mais je ne cours pas après ça.
Vous avez déclaré dans une précédente interview que vous allez chercher votre petite fille, Annily, tous les jours à l'école. C'est possible d'être une maman présente avec le boulot que vous exercez?
C'est possible quand on aménage ses plannings. Je l'emmène à l'école tous les jours. Je fais un métier où les gens ne commencent pas à travailler à 8 heures du matin. J'essaie d'aller la chercher aussi, je m'organise parce que je ne veux rien rater de sa vie. Elle grandit très vite. Il y a des jours où je ne peux pas mais j'essaie de m'organiser parce que c'est ma priorité.
Elle comprend ce que vous faites?
Oui. Elle a grandi avec ça. C'est normal pour elle.
Si un jour elle décide de devenir chanteuse, vous l'encourageriez?
Oui, si c'est vraiment ce qu'elle veut faire et si elle a la chance de rencontrer des personnes sérieuses comme ce fut mon cas à mes
débuts. C'est très important parce que ce n'est pas un métier facile. On peut vendre du rêve très facilement et vite redescendre sur terre. Si elle rencontre les bonnes personnes, pourquoi pas.
C'est un album en rupture avec ce que vous avez pu proposer par le passé. Il y avait une envie de changer d'air?
C'est une évolution logique et évidente. J'ai 25 ans. Forcément, j'ai grandi, en tant que jeune fille et aussi musicalement, je n'écoute plus les mêmes choses qu'avant. J'avais envie que ça se ressente dans ma musique.
Vous vous sentiez à l'étroit dans la case chanson française?
Non parce que cet album, j'ai envie que ça soit un album de variété française. J'avais envie de proposer un album de variété un peu différent de ce qu'on a l'habitude d'entendre. C'est ma vision de la variété française en 2010.
C'est quand plus pointu de ce qu'on peut entendre en radio. L'électro, c'est un style que vous aimez à la base?
Je connais très peu l'électro. C'est aussi ça qui m'a séduit: rencontrer des gens qui allaient proposer des choses, leur vision de l'Alizée d'aujourd'hui, en 2010. J'ai aimé rentrer dans cet univers qu'est l'électro et je n'avais pas l'impression que c'était très loin de Moi Lolita. Ce que je faisais à l'époque n'est pas à l'exact opposé de ce que je fais aujourd'hui.
Pourquoi l'avoir appelé Une enfant du siècle?
Je suis cet enfant du siècle. Je suis une fille plutôt bien dans tête, dans ses baskets, dans son époque. C'est aussi une jeune chanteuse qui a commencé à 15 ans. J'ai grandi en tant que chanteuse dans ce siècle. Et puis, ça peut être plein d'autres gens: les gens qui vont écouter mon disque, ma fille qui est née en 2009...
Vous avez peur que le public ne vous suive pas, ne comprenne pas votre démarche?
J'avais peur oui. Quand on essaie de nouvelles choses, on a toujours peur. Le public français est très compliqué. On a du mal à proposer autre chose parce qu'en France, les gens sont vite déroutés. Ils n'arrivent pas à voir grandir les gens. C'est comme Vanessa Paradis, elle a commencé très jeune et les gens ont parfois du mal à se rendre compte du fait qu'elle est maman par exemple.
Vous avez fait vos débuts sous le giron de Mylène Farmer. Vous vous en êtes affranchie depuis longtemps mais, aujourd'hui, son avis est-il encore important pour vous?
C'est une personne que je ne vois plus. Après, j'espère qu'elle suit le parcours de loin, qu'elle est contente. Mais ça ne fait pas partie de mes priorités.
Sur ce disque, vous chantez en français, en anglais et en espagnol pour votre public mexicain. Vous êtes une star là-bas, vous avez joué dans une série télé. Ca vous a donné envie d'être actrice?
Pas du tout. Je jouais mon propre rôle. Les acteurs principaux de la télé novela venaient à un concert et me rencontraient après. Ca a duré quatre minutes. C'était une expérience assez sympa. Après, je ne pense pas faire carrière au cinéma. Mais je ne sais pas ce qu'on va me proposer. Si j'ai un coup de coeur, pourquoi pas. Mais je ne cours pas après ça.
Vous avez déclaré dans une précédente interview que vous allez chercher votre petite fille, Annily, tous les jours à l'école. C'est possible d'être une maman présente avec le boulot que vous exercez?
C'est possible quand on aménage ses plannings. Je l'emmène à l'école tous les jours. Je fais un métier où les gens ne commencent pas à travailler à 8 heures du matin. J'essaie d'aller la chercher aussi, je m'organise parce que je ne veux rien rater de sa vie. Elle grandit très vite. Il y a des jours où je ne peux pas mais j'essaie de m'organiser parce que c'est ma priorité.
Elle comprend ce que vous faites?
Oui. Elle a grandi avec ça. C'est normal pour elle.
Si un jour elle décide de devenir chanteuse, vous l'encourageriez?
Oui, si c'est vraiment ce qu'elle veut faire et si elle a la chance de rencontrer des personnes sérieuses comme ce fut mon cas à mes
débuts. C'est très important parce que ce n'est pas un métier facile. On peut vendre du rêve très facilement et vite redescendre sur terre. Si elle rencontre les bonnes personnes, pourquoi pas.
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