Gourmandises et le succès international

Avec plus d'un million et demi de singles vendus à à peine 16 ans, Alizée entre en studio pour enregistrer un album, Gourmandises, qui sort le 28 novembre, toujours signé Farmer/Boutonnat. Celui-ci développe les mêmes thématiques de l'adolescence et des premiers émois sexuels. Le second single, L'Alizé, se place N°1 des ventes en France, et se vend à 700 000 exemplaires en France. Le succès de Moi... Lolita ne s'étant pas encore démenti, Alizée réussit du même coup à placer deux titres dans le Top 3 pendant deux semaines. Début 2001 elle remporte le NRJ Music Awards de la révélation de l'année, après un M6 Award gagné fin 2000. À cette période, Alizée commence à se faire plus rare dans les médias, adoptant la même attitude de la star silencieuse et mystérieuse que sa productrice. Elle intègre toutefois la troupe des Enfoirés. L'album atteint rapidement les 1 300 000 exemplaires, et les deux derniers extraits, Parler tout bas et Gourmandises sont tous deux Disques d'argent. Alizée disparaît alors totalement des écrans français (à l'exception de sa seconde participation aux Enfoirés) pour promouvoir son premier titre à l'étranger.

Moi... Lolita rencontre le succès au Royaume-Uni, en Autriche, en Allemagne et dans de nombreux autres pays européens, atteignant même la première place des ventes en Italie, en Espagne et en Israël. Le succès d'Alizée s'exporte ensuite en Asie : elle se fait connaître au Japon, où elle tourne une publicité pour les gâteaux Elise, tout comme en Chine et à Hong-Kong, où elle atteint à nouveau le haut des classements. Les autres singles de Gourmandises y connaissent d'ailleurs un succès plus visible que dans la plupart des pays européens, où la carrière d'Alizée se limite à Moi... Lolita. En 2002, Alizée remporte le World Music Award de la meilleure exportatrice de disques (plus de 4 millions de disques dans le monde en un album).