La désinvolte Lolita est devenue femme électro-fatale, disco-sensuelle, même, dans le clip qui illustre son retour qu'on annonce déjà au sommet, avec la chanson Les Collines. Véritable arc-en-ciel de fraîcheur du récent show annuel des Enfoirés, Alizée a bien vite repris place dans l'univers aux saveurs de mystère, de psychédélisme (ou psychédélices - titre de son précédent album, paru en 2007 -, pour rester dans une inspiration alizéenne), de suave clair-obscur et d'électro-vintage magnétique qu'elle semble avoir concocté avec la complicité de Chateau Marmont.
Après Limelight, le single Les Collines nous entraîne depuis quelques jours (le single est d'ores et déjà disponible au téléchargement) dans l'ascension de l'album Une Enfant du Siècle (sortie le 29 mars sous étiquette Sony/Jive Epic), dont ces deux premiers extraits défendent à la fois une contemporanéité aiguë et un héritage électro-chic. Culturellement candide, en somme : un brillant programme.
La patte savamment anachronique des garçons de Chateau Marmont, quatuor phare de la marque référence Institubes, se matérialise en une manne synthétique addictive dans Les Collines : après un préambule (saillies du couple basse-percu) digne d'une bande originale de série culte à ses moments de suspense intense, le beat explose, clair, miroitant, au sein duquel ricochent des merveilles analogiques (synthés à tort oubliés). Et la voix d'Alizée, atemporelle, surhumaine en fait, remarquable de sobriété, de tiédeur et de sensualité innée. Du haut des collines, une voix qui emballe un refrain au tempo doublé et à la densité - rythmique, sonore et mélodique - tout simplement irrésistible.
A l'écran, pour le clip des Collines, la compagne de Jérémy Chatelain se dévoile enfin, troublante héroïne, yeux charbonneux et bouche hallucinogène, d'une mise en scène hypnotique (flous, superpositions, plans, lumière, photographie...) : tantôt femme évanescente capturée dans sa fuite par des images simili-Super 8, tantôt diva vaporeuse en robe à paillettes, tantôt pin-up disco dont les spotlights caressent la silhouette dans la pénombre. Alizée : enfant du siècle et potentiellement femme de l'année.
Après Limelight, le single Les Collines nous entraîne depuis quelques jours (le single est d'ores et déjà disponible au téléchargement) dans l'ascension de l'album Une Enfant du Siècle (sortie le 29 mars sous étiquette Sony/Jive Epic), dont ces deux premiers extraits défendent à la fois une contemporanéité aiguë et un héritage électro-chic. Culturellement candide, en somme : un brillant programme.
La patte savamment anachronique des garçons de Chateau Marmont, quatuor phare de la marque référence Institubes, se matérialise en une manne synthétique addictive dans Les Collines : après un préambule (saillies du couple basse-percu) digne d'une bande originale de série culte à ses moments de suspense intense, le beat explose, clair, miroitant, au sein duquel ricochent des merveilles analogiques (synthés à tort oubliés). Et la voix d'Alizée, atemporelle, surhumaine en fait, remarquable de sobriété, de tiédeur et de sensualité innée. Du haut des collines, une voix qui emballe un refrain au tempo doublé et à la densité - rythmique, sonore et mélodique - tout simplement irrésistible.
A l'écran, pour le clip des Collines, la compagne de Jérémy Chatelain se dévoile enfin, troublante héroïne, yeux charbonneux et bouche hallucinogène, d'une mise en scène hypnotique (flous, superpositions, plans, lumière, photographie...) : tantôt femme évanescente capturée dans sa fuite par des images simili-Super 8, tantôt diva vaporeuse en robe à paillettes, tantôt pin-up disco dont les spotlights caressent la silhouette dans la pénombre. Alizée : enfant du siècle et potentiellement femme de l'année.